La matriarche avait quatre enfants Le premier pouvait se transformer mais ne pouvait disparaitre Le deuxième était transparent mais indispensable Le troisième était vital mais intouchable Et le quatrième était la base de cette union De ces quatre naquit la vie Cette même vie, se divisait elle-même en quatre La vie qui nage, la vie qui vole, la vie qui marche et les hommes Ces petits derniers qui en si peu de temps à eux seuls Ont mis en péril ce qui existait avant eux depuis des temps très anciens Ces petits derniers qui ne cessaient de se transformer Mais croyaient ne vivre qu’au présent Ces autodestructeurs capables du pire comme du meilleur Tiennent le destin de leur passage entre leurs mains Sans penser au lendemain Ces mains qui ont changé ce que la matriarche avait créé Ce chef d’oeuvre de complexité Ces petits derniers ont donné tant de chagrin à tout le monde Qu’ils ont fait pleurer notre mère A en noyer ses enfants A un point qu’ils redeviennent poissons Ainsi sans leurs mains, ils ne pouvaient plus faire de mal L’homme se croyait le plus fort Mais le temps ne lui donna pas raison |
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