Tu aurais pu lui prendre la main Lui chuchoter des mots à l’oreille La faire sortir de son sommeil Ouvrir les yeux sur son gamin Tu aurais pu faire croire à demain Qu’il y aurait toujours du soleil Que l’amour est toujours pareil Que l’on a tous le même chemin. Tu aurais pu lui faire cela Si tu l’avais voulu Mais elle n’est plus là Tu n’es jamais venu Tu aurais pu lui parler du regard Dans les moments de silence La rendre heureuse par la présence Que tu savais ou étais ton devoir Tu aurais pu lui faire savoir Qu’elle pouvait avoir confiance Que tu avais mis ta conscience Sur le banc de tous les regards. Tu aurais pu lui faire cela Si tu l’avais voulu Mais elle n’est plus là Tu n’es jamais venu Tu aurais pu relever ses cheveux Lui apporter un peu de tendresse Eponger ses larmes de tristesse La rendre belle à tes yeux Tu aurais pu lui faire des aveux Lui confier sans qu’il lui paraisse Nos peurs, nos erreurs de jeunesse Quand nous étions tout les deux. Tu aurais pu lui faire cela Si tu l’avais voulu Mais elle n’est plus là Tu n’es jamais venu Tu aurais pu à son teint blême Apporter des reflets d’or Lui donner un peu de réconfort Lui faire oublier vos dilemmes Tu aurais pu mettre un terme A vos querelles, à vos remords Et avant que la mort l’endorme Lui dire maman je t’aime. Tu aurais pu lui faire cela Si tu l’avais voulu Mais elle n’est plus là Tu n’es jamais venu |